Altaïr

En 1982, Isabelle et Patrice DRAI s’installent en Périgord, et avec leur premier jardin de plantes médicinales et aromatiques, créent la marque Altaïr, agrandissant au fil des années le cercle des plantes cultivées ou ramassées à l’état sauvage.

Actuellement, Antton OGER et Joël GUILLET sont toujours associés dans le GAEC « les jardins d’Altaïr ». Patrice ayant pris sa retraite, Lucie JAMERON a récupéré la faucille laissée vacante. Le jardin est situé dans une clairière au sommet d’un hameau consacré à l’agriculture biodynamique.

Dans le même hameau, Marion et Rapahël cultivent 1 hectare de plantes aromatiques, également en biodynamie. Leur jardin leur a été transmis par Christian et Laurence, qui ont oeuvré pendant plus de 20ans pour une qualité de plantes aromatiques et médicinales d’exception.

Enfin, la sarl Altaïr, qui regroupe plusieurs producteurs et cueilleurs, voit elle aussi partir en retraite sa gérante historique, Isabelle, qui transmet les rennes à Yannick, son assistant pendant 6 ans.

Un travail à l’échelle humaine

Les pieds bien ancrés dans la terre, la tête tournée vers les étoiles, nous avons choisi un travail exigeant mais passionnant et respectueux de la Terre et des humains qui y vivent. Nous tissons des liens au cours des saisons avec d’autres producteurs ainsi qu’avec nos clients fidèles.

« La plante séchée exprime toute son histoire depuis le semis jusqu’au sachet. Elle est la médiatrice entre la Nature et l’Humain. »

le Périgord, pays de l’Homme

 

Nous avons choisi le Périgord comme berceau de nos plantes, terre élue depuis les origines, pour son équilibre harmonieux, son climat mesuré, la finesse des arômes de ses plantes, la diversité de sa flore pour les cueillettes sauvages. L’homme l’a choisie très tôt pour y habiter, et il nous arrive de récolter « sur ses pas ». Les rencontres et échanges y sont riches et variés.

 

Un travail global

 

ALTAÏR se situe au sein d’un domaine d’une centaine d’hectares, terres et bois, où travaillent 10 personnes, sur les plantes, l’élevage, la transformation de fromages et de pain…L’ensemble est en biodynamie, et bien que chacun soit indépendant dans son activité, tous œuvrent pour la santé de notre Terre.

article Biodynamis Hiver 2014.pdf

Une optique sociale

 

Du couple de départ, l’élargissement s’est fait progressivement, avec une transmission des savoirs aux stagiaires accueillis durant l’été, et l’installation d’associés plus jeunes et d’autres producteurs alentour. Nous participons dans la durée à un projet pédagogique au sein d’une ferme-école  d’un centre pénitentiaire de la région. Une maison est en cours de restauration dans notre hameau, pour l’accueil de stagiaires en formation et de stages autour de la nature.

Une stagiaire que le jardin ne peut refuser:  Demande de stage 2017.pdf

Nous sommes également « ferme de référence » au niveau départemental, pour des visites et conseils…

Un partage enrichissant

 

Nous collaborons avec d’autres jardiniers-cueilleurs, en dordogne et plus loin en France…Plantes de montagne ou de chaleur du sud est, partage des savoirs, les liens d’amitié se sont formés !

La collaboration avec le Vivant

Prendre davantage conscience du Vivant pour collaborer en parfaite intelligence et respect avec les forces de la nature est ce qui nous passionne…

Culture en biodynamie, création de « jardins » où le promeneur peut ressentir la vie palpiter, aménagement d’une source et d’un petit étang, réhabilitation de bâtiments anciens pour le séchage et le stockage des plantes sèches, la nature est chez nous respectée, apprivoisée, aimée…

Les jardiniers « serviteurs » de la terre, « éleveurs » de la plante médicinale, sont ici à l’écoute des énergies à l’œuvre pour la Vie !

L’Eau au jardin

 

Le bassin d’irrigation est paysagé, et l’eau provient d’une petite source du domaine. Des vasques vives ont été placées sur le parcours de l’eau afin de la dynamiser, et lui conserver les qualités qu’elle peut avoir en milieu naturel.

« pour en savoir plus sur les vasques… »

www.fontainecoralis.com

La serre-œuf

 

Après avoir élevé nos plants sous un petit tunnel durant des années, nous avons construit une serre en forme d’œuf, berceau naturel pour nos graines, centre de vitalité du jardin !

Le jardin de formes

 

Cultiver en lignes bien droites, c’est pratique, mais la vie s’exprime souvent dans les courbes…Nous avons osé créer des « mandalas » de plantes au jardin, même si l’entretien en est plus compliqué !

La co-créativité

 

La matière prend forme selon une fréquence vibratoire qui est propre et unique à chaque plante ou être vivant.

Depuis 2007, nous avons travaillé en collaboration avec les énergies du jardin, au travers de ces vibrations, et en visualisant les forces à l’œuvre sur un plan plus subtil. L’eau du bassin d’irrigation en a bénéficié, puis les semences, et enfin le compost et la terre. Avec les Intelligences de la nature nous dynamisons les forces énergétiques de l’environnement et des végétaux, afin que ceux-ci se rapprochent de leurs origines archétypales.

Article Biodynamis Juin 2017.pdf

Citationcollin.pdf

Citationbigé.pdf

Conférence êtres élémentaires.pdf

La vie animale au jardin

 

Ayant toujours essayé de pénétrer plus profondément dans les processus de la vie, au fur et à mesure des années, nous travaillons en collaboration avec les forces formatrices des éléments liés à la Terre, l’Eau, l’Air-Lumière et le Feu, ainsi qu’avec les forces bio-énergétiques du jardin.

Les animaux, les oiseaux ( En savoir plus ) et surtout les insectes liés aux plantes, le ressentent et nous honorent de leur présence !

Le Jardin à travers les saisons

Nos jardins vivent tout au long de l’année, accordés aux saisons. Les tâches y sont variées, nous passons d’une mission à l’autre comme les abeilles, et il faut garder aussi un peu de temps pour les cueillettes sauvages…Pour la lecture, c’est plutôt l’hiver !

Printemps

 

Au printemps, le jardin s’éveille de son repos, et ce sont d’abord les désherbages de plantes vivaces qui nous occupent : roses, romarins, verveines, thyms….Ainsi que les semis dans la serre-œuf. La préparation du sol, notre « vaillant » (vieux tracteur) s’en charge, et nous repiquons manuellement tous les plants sortis de la serre auparavant pour les acclimater.

En même temps, prunellier, puis pousses de ronce, lierre terrestre, orties, aubépine, sureau et matricaire nous appellent pour les cueillir dans les bois ou les prés, il faut être partout !

Eté

 

En été, tous aux binettes ou à la houe pour entretenir les rangées de simples, et aux paniers pour les récoltes variées : beaucoup de fleurs, récoltées lorsque le soleil est au plus haut (nous rentrons manger à l’heure solaire, 14h30 voire 15h..).

Le matin est consacré aux entretiens, et aux coupes de feuilles, menthes ou mélisses, aux heures fraîches, et les plantes sont rapidement étalées à l’ombre sur de grands draps. L’après midi, nous vidons et remplissons les séchoirs, et repartons en cueillette en soirée, pour reine des près, origan ou achillée…

Automne

 

En automne, les récoltes de feuilles repartent de plus belle, mélisses, verveines ou basilics sont à leur zénith ! L’occupation aux séchoirs est à son maximum, et les pièces sont remplies de ballots de plantes à effeuiller. Puis les tamisages, et les tris, pour ne garder que les feuilles, nous absorbent toute la fin d’automne…

Hiver

En hiver, la ruche bourdonne toujours, mais à l’intérieur ! Confection des mélanges, ensachage, préparation des commandes : toutes les réserves de plantes patiemment accumulées durant l’été fondent petit à petit.

Au jardin, c’est le moment de revoir les clôtures pour éviter que les chevreuils ne viennent manger les jeunes pousses d’avril, de tailler les branches de la forêt qui s’avancent vers les cultures, de bichonner les composts…et de se reposer un peu, enfin, en espérant la promesse de la saison prochaine !

Et les bâtiments

 

En Périgord, les maisons sont anciennes et témoignent du lien avec l’environnement : murs de pierre calcaire blonde, tuiles d’argile rouge. Notre local d’ensachage est tout près des séchoirs et de la maison, dans le cœur du hameau. L’été, c’est un plaisir de revenir du jardin et goûter la fraicheur des vieux murs !

Rencontrez les

Voici l’équipe qui s’occupe de ce merveilleux jardin Altaïr Périgord.

Les associés du GAEC LES JARDINS D’ALTAÏR

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Antton OGER

Le plus jeune de l’équipe du jardin, qui sera sans doute rejoint par plus jeune que lui. Son expérience des plantes n’a d’égale que sa passion pour les silex taillés qu’il récolte dans les terres du Périgord !

Lucie JAMERON

Texte à venir

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Joël GUILLET

Associé depuis les débuts, un brin monastique, il est capable de cueillir par tous les temps ; il collabore également aux diverses activités du domaine d’Eyssal, élevage, pain…

Dans la SARL:

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Corinne, Laurence, Marie-christine, Sophie & Yannick

Une équipe de choc: toutes les plantes passent entre leurs mains, ainsi que vos commandes…Ils sont aussi les premiers dégustateurs des tisanes Altaïr !

Les fondateurs

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Patrice et Isabelle DRAI

Premiers jardiniers d’Altaïr, passionnés comme au premier jour, et toujours en recherche.

Ils continuent de se consacrer à la transmission des savoir-faire subtils pour que le chemin de la graine à la tisane traduise le plus fidèlement possible le vécu de la plante. Ils se vouent à l’essaimage de leur expérience à d’autres jardins, proches ou lointains…